samedi 6 octobre 2012

Un projet qui dérrange

Dans le cadre de ses prérogatives, le 20 Octobre 2010, Bulle verte a adressé un courrier au Chef de la Daïra de Hadjout, accompagné d'une fiche technique détaillée appuyant l'objet de la demande.


                                                                                                                               Hadjout le 20-10-2010


Réf /07/BV.AC/2010


                                       A Monsieur le Chef de la Daïra de HADJOUT

Objet : Demande d’affectation d’un Terrain fertile
            en vue de la création d’un projet horticole


 Monsieur le Chef de Daïra,

                  En vertu des dispositions réglementaires qui régissent l’embellissement des villes en général et la gestion des espaces verts en particulier, notamment par l’article 3 de la Loi n°07-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts, nous avons l’honneur de vous demander de bien vouloir étudier les possibilités d’une éventuelle affectation du terrain juxtaposant l’Oued de MERAD appelé communément « Sid Ezzine », au profit de notre association communale « EL KORAYA EL KHADRA » de Hadjout.

                  En effet et suite à une étude minutieuse de l’état des lieux et en concertation avec les autorités de la Wilaya de Tipaza, en l’occurrence Monsieur le Directeur de l’Environnement, notre association envisage après votre accord, de créer un jardin botanique qui abriterait une panoplie de plantes horticoles qui serviraient à embellir les foyers ménagers.

                 A ce titre, nous attirons votre aimable attention que les produits récoltés de ce jardin botanique, qu’ils soient plants ligneux ou herbacés seront distribués gracieusement au profit des ménages à titre d’embellissement de leurs foyers, et ce, dans le cadre, de vulgariser la culture environnementale au sein des concitoyens de la ville de Hadjout.

                En outre, cet espace aura à recevoir à titre pédagogique les écoliers adhérents au club vert de l’association.

               Dans l’attente d’une suite favorable de votre part, Veuillez agréer, Monsieur le Chef de Daïra l’expression de notre parfaite considération

Copie transmise pour information à :
- Monsieur le Directeur de l’Environnement de la Wilaya de Tipaza

Vous serez certainement ébloui par l'intelligence de la réponse et de la prise en charge de ce projet par les autorités locales " CHEF DE DAÏRA & P.APC" de notre localité

samedi 18 février 2012

Des projets qui s'entassent dans les tiroirs



Hadjout, vient d’un seul coup perdre deux grands projets environnementaux.
- Le CET (Centre d’Enfouissement Technique) censé être réalisable en 2011
- L’aménagement de la “foret Slimania”, censé être diligenté par la Direction de l’Environnement de la Wilaya de Tipasa et dont le budget de réalisation vient d’être détourné pour “un projet-vitrine” qui n’existait pas auparavant.

A ces deux échecs, passés sous silence, par nos “illuminés” représentants de notre ville au niveau communal et au niveau de l’APW, c’est l’espoir de plusieurs générations de cette bourgade qui vient d’être anéanti, en attendant d’autres qui vont certainement apparaitre, dans les mois à venir.
Il est, malheureusement, triste de constater qu’on a été représenté par une médiocrité criarde et que l’on continue à entendre encore les diatribes de cette médiocrité, pour ne pas dire nullité.
Si les gens, censés aimer et activer pour le bien de cette ville, laissent passer l’opportunité de montrer leur désarroi et leur désapprobation à ce qui s’est fait jusqu’à présent et à ce qui se fera à l’avenir, par une caste de pseudo-politiciens qui ne sert qu’à se promouvoir financièrement et se doter d’une légitimité de façade, qu’ils se taisent à jamais.

samedi 30 octobre 2010

Accord mondial sans précédent pour protéger la biodiversité de la planète

Pays du Nord et du Sud ont adopté vendredi à Nagoya, au Japon, un accord sans précédent visant à protéger les espèces et les écosystèmes de la planète et à en partager plus équitablement les bénéfices.
Dix mois après l'immense déception du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, la réussite de la conférence de Nagoya devrait, au-delà des dispositions parfois très techniques qu'elle comporte, redonner des couleurs au processus de négociation onusien sur l'environnement.

Les représentants de plus de 190 pays, à l'exception notable des Etats-Unis qui n'ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique (CBD) lancée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio, ont adopté un "plan stratégique" en 20 points pour 2020 visant à freiner le rythme alarmant de disparition des espèces.
Ils se sont également mis d'accord sur un protocole contraignant sur le partage des bénéfices tirés par les industries de la pharmacie et des cosmétiques des ressources génétiques des pays du Sud (animaux, plantes, micro-organismes).
L'issue des discussions sur ce protocole ABS (accès et partage des avantages) était cruciale dans la mesure où nombre de pays en développement - qui le réclamaient à cor et à cri depuis plusieurs années - avaient clairement indiqué que le sort des autres décisions en dépendait.
Le Brésil, qui abrite la plus grande partie de l'immense bassin amazonien, où vit 10% de la totalité des espèces connues de la planète, avait insisté sur la nécessité d'arriver à un accord sur un partage équitable des ressources.

Le plan stratégique 2020 fixe comme objectif une augmentation sensible des aires protégées de la planète. Elles représentent actuellement 13% de la surface totale des terres et un peu moins de 1% de la surface totale des océans: un compromis a été trouvé pour un objectif 2020 de 17% pour les terres et 10% pour les mers.
Ce plan, qui n'a pas de caractère légalement contraignant, peut-il avoir un réel impact pour la protection des espèces à travers le monde?

Plusieurs engagements laissent cependant la porte ouverte à de nombreuses interprétations. Ainsi, l'un des objectifs prône l'"élimination", ou au moins la "réduction progression" des "subventions néfastes" pour la diversité biologique.

Des questions demeurent sur son influence concrète sur les innombrables subventions à la pêche, en Europe en particulier, alors que la surpêche de nombreuses espèces est scientifiquement documentée."70 à 80% des espèces de poissons que nous mangeons" sont pêchées au-delà de leur capacité de reproduction.
La prochaine "conférence des parties" de la CBD aura lieu dans deux ans, à New Delhi, en Inde.

AFP